19 mai 2024

Par Didier MIGNOT – PCF

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AVRIL 19

Le problème du stationnement touche toutes les grandes villes. C’est un sujet complexe car il est situé au croisement de l’intérêt général et des intérêts particuliers. Or l’addition de ces derniers n’a jamais satisfait le premier.

Des enjeux lourds auxquels la société d’aujourd’hui est confrontée sont posés : place de la voiture en ville et évolution des modes de vie, défis écologiques et pollution de l’air, réseaux de transports collectifs, civisme, occupation de l’espace public, urbanisme…

Il est clair que les 54 projets immobiliers en cours vont aggraver la situation !

Réglementer le stationnement est nécessaire mais la méthode employée n’est pas la bonne. Par arrêté, sans délibération du conseil municipal, le maire impose des zones bleues et verbalise massivement et subitement, après 5 ans d’inaction.

Cela peut supprimer des voitures « ventouses » à certains endroits et c’est une bonne chose. Mais les inégalités des habitants face à cette réglementation en fonction du lieu d’habitation, singulièrement pour l’habitat collectif, les informations contradictoires sur son application données oralement lors du retrait des macarons, la multitude de cas particuliers à qui ce règlement rend la vie impossible imposent de « revoir la copie ».

Il faut un large débat public pour mesurer toutes les conséquences du dispositif et si besoin consulter les habitants par un référendum local.

C’est l’intérêt général et l’égalité des habitant-e-s qui doivent prévaloir.

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