Par Didier MIGNOT – PCF
Nous contacter : lbmvillehumaine@gmail.comMARS 21
La préparation du budget de la ville manque singulièrement de démocratie.
Le maire décide que les Blanc-Mesnilois-e-s n’ont pas à être informés dans ce journal des propos et propositions de notre groupe aux conseils municipaux tout comme des questions que nous posons et qui restent sans réponse…, par exemple sur la nécessaire baisse du coût de la cantine pour les familles mises en grande difficulté par la crise Covid.
Ou encore qui va gérer cette section sport-étude prévue dans la ferme du parc Duclos ? et le parcours de golf et son club-house ? Silence. Des équipements construits avec l’argent des contribuables mais dont il y a fort à parier qu’ils feront les choux gras d’organismes privés, à l’instar de la crèche, du théâtre, ou du nettoiement de nos rues…
Idem pour ce campus trilingue privé, inexistant dans le programme électoral de M. Meignen il y a un an, et présenté par une annonce mégalomane du maire dans la presse comme un site d’excellence pour les enfants des familles gagnant entre… 80 et 100 000 € par an ! A ce tarif, l’immense majorité des Blanc-Mesnilois-e-s seront priés d’aller chercher l’excellence ailleurs… Et pourtant, contrairement aux promesses du maire, la fièvre immobilière se poursuit et il serait bienvenu que les rares terrains échappant à l’appétit des promoteurs soient réservés à de futurs lycées et collèges publics afin de répondre aux besoins des 20 000 habitant-e-s supplémentaires.
Et si on demandait l’avis aux habitant-e-s sur les choix à faire ?