19 mai 2024

Par Didier MIGNOT – PCF

Nous contacter : lbmvillehumaine@gmail.com

JANVIER 19

2 bâtiments de la cité Floréal seront détruits en 2020. Une décision prise bien discrètement.

Les 64 familles seront relogées, assure le bailleur Emmaüs Habitat. Où ? mystère…

Changer de logement, d’école, d’adresse, modifier les transports… cela bouleverse la vie quotidienne et aurait mérité que les locataires concernés soient au moins informés en amont de cette décision.

Il faut réhabiliter la cité Floréal et non pas en détruire une partie ! Une réhabilitation tant attendue et prévue de longue date dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine (PRU) de l’Etat

.

Mais cette démolition n’a rien à voir avec le PRU et est en fait une juteuse opération immobilière. Car si ces logements sociaux sont détruits, c’est pour permettre la construction d’un programme immobilier (encore un !) de 356 logements en accession à la propriété, inaccessibles à la majorité des Blanc-Mesnilois-es.

8 000 Blanc-Mesnilois attendent d’être mieux loger sans, majoritairement, être en capacité d’acheter un appartement. Où doivent-ils aller ? Peu importe pour la municipalité !

Pour nous, l’évolution du Blanc-Mesnil doit se faire en premier lieu en pensant aux habitants qui vivent actuellement dans la ville et sans en chasser celles et ceux, nombreux et nombreuses, qui n’ont pas les moyens d’acheter un logement.

C’est certes le bailleur qui décide de démolir. Mais le maire peut aussi s’y opposer.

C’est pourquoi, avec les habitants, nous lui disons :  Ne signez pas le permis de démolir de ces 64 logements !

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